Construire un salon international et interculturel : un jeu d’équilibriste
À l’image du réseau des 900 membres de l’Alliance internationale de l'édition indépendante, Babelica abrite de multiples sensibilités, différents genres éditoriaux, des publications en de nombreuses langues, dont certaines font l’objet de luttes pour être préservées et reconnues.
Restituer une telle diversité est complexe. Bien que nous ayons pris le parti de construire la structure de cette interface en anglais (faute de moyens pour développer un site multilingue mais aussi par souci de lisibilité de l’ensemble du site), nous avons pris soin de visibiliser autant que possible les multiples langues de publication des titres présentés. Plusieurs tables rondes sont interprétées en plusieurs langues par ailleurs, pour une plus grande accessibilité.
Si nous profitons du format virtuel comme d’une opportunité pour favoriser des rencontres et découvertes, comme d’une alternative à certains freins (la distance, les coûts de déplacement, l’empreinte environnementale d’un salon du livre en présentiel, etc.), des choix rationnels ont dû être faits en termes de programmation. En effet, seize heures séparent l’Australie du Pérou : impossible donc de choisir des horaires adaptés à toutes et tous. C’est pourquoi l’ensemble des activités sont visionnables en replay sur la plateforme Babelica.