Parsifal, c’est cet étudiant qui, très jeune, se retrouva orphelin de père et de mère. Événement qui le marquera profondément. Aussi, doit-il affronter la dure réalité de l’orphelinat devenue inévitable. D’autant plus qu’il devait perdre aussi sa tante, peu après. L’orphelinat se révèlera être ce lieu étrange où il s’imprégna du meilleur comme du pire. Ce qui fait qu’il devint lucide très tôt. Un peu plus tard, une fois à la faculté, il lui faudra s’ouvrir à la différence. Déjà à celle de la “ville” — puisque Parsifal c’est homme du “pays en dehors” —, ensuite aux autres, sachant que de toute sa vie, jamais il ne rencontra autant de monde. D’où cette sensation d’oppression permanente qui occasionna le retrait dans son monde, c’est-à-dire, sa mansarde. Il se retire pour se ressourcer, pour écrire son roman mais surtout, pour échapper au réel. D’une certaine manière, nous pouvons dire que Parsifal, c’est quasiment un Hikikomori. Cela dit, ça vie n’est pas que terne, bien que l’inaction le caractérise. En effet, dans les figures successives de Sophie, Soledad et Sylvia, il arrive à sortir de sa condition d’ermite. Bouger un peu. Quelque part, l’amour — charnel entre autre — le met en branle. Ce qui peut sembler aller à l’encontre de la vérité de son être.

Mots-clés : Inaction, orphelinat, ville, amour, différence, pays en dehors.